Sante

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Notre Mission

Bientôt seize ans d'existence pour l'association Vivre à Gouéné et déjà pas mal de réalisations à notre compte. Grâce au soutien de l'association Ciborogolaa à Bamako avec qui nous travaillons en étroite collaboration mais aussi grâce à l'impulsion et la volonté des Gouénékas et de nos adhérents et donateurs nous sommes fiers de vous présenter la liste de nos réalisations.


Le centre de santé


C'est, avec l'école, un des axes essentiels de notre action. Pourquoi ? Voici ce que nous avons trouvé, lors de notre 1er voyage en 2003 :

    - Absence de possibilité d'évaluer l'état sanitaire de la population. Pas de recensement, pas de registre de naissances ni de décès, aucune trace d'actes médicaux.
    - Il y a des campagnes de vaccinations, assurées, sous l'égide de l'hôpital de Kadiolo, par les assistants sanitaires d'un village voisin.
    - Absence de médecin, absence d'infirmier. Un aide soignant de bonne volonté mais aux connaissances médicales très limitées représente, avec la « matrone » tout le personnel sanitaire.
    - Pas de téléphone, pas de « RAC » (système de communication radio). Aucune voiture à Gouéné (les pistes sont impraticables à la saison des pluies). Les évacuations sanitaires se font à moto (moyenne : 5 fois par mois). Pour appeler une ambulance, il faut se rendre à Diou (8 km) et on peut téléphoner à Kadiolo pour la faire venir  (moyenne : 2 fois par an).
    - Chaque consultation coûte 100CFA, quand on n'a pas d'argent, on ne peut consulter.
    - Le bâtiment qui sert de centre de santé est de même facture que l'école, il est correct.
    Mais il n'a ni eau courante, ni électricité (moyenne des consultations nocturnes, en période d'hivernage : 3 ou 4 appels par nuit). De même pour la maternité, qui se trouve dans un bâtiment proche et similaire. Pour avoir de l'eau, il faut que l'aide soignant aille tirer de l'eau au puit. Le seau, par hygiène, est alors recouvert d'un carton.

Améliorations apportées par l'association Vivre à Gouéné :


En Novembre 2003 :
Apport d'une bonne base de médicaments, fournie pour l'essentiel par un médecin de l'hopital de Périgueux, très au fait des besoins spécifiques de l'Afrique noire.
Ces médicaments sont vendus un prix modique aux consultants, ce qui permet de renouveler le stock.

En 2004 :
La fourniture de matelas pour le centre de santé et la maternité

En Janvier 2005 :
Avec l'argent envoyé par VAG, 4 matelas recouverts de housses plastiques ont été achetés.

En décembre 2005 :
Décisions de VAG :
    Achat d’une poubelle qui ferme
    Achat d'une petite armoire pour le matériel médical
    Achat d'un bidon à robinet pour l'eau.
    Réfection de la paillasse en carrelages.
    Mise en place d'étagères pour la pharmacie


En Décembre 2005 :
L'infirmerie dispose d'un stock de médicaments qui correspond aux besoins de la population
Achat d'un nouveau registre

En 2006 :
Un infirmier qualifié a été formé à l'école "La Chaîne grise" à Sikasso. Celui-ci est en place à Gouéné depuis octobre 2006. Son salaire est financé par les dons de nos adhérents. A terme son salaire devrait être pris en charge par l'Etat malien. Tout ceci est lié au fait que le centre de santé de Gouéné devienne un CSCOM (centre de santé communautaire).

Un nouveau stock de médicament a été apporté
Bidon d'eau, poubelle, paillasse, étagères pour la pharmacie

Installation de panneaux solaires pour l'électricité du centre de santé (2006)

En 2007 :
De nombreux équipements supplémentaire ont été financés par VAG (armoires de rangement, financement de petits matériels médicaux)

Achat d'une moto pour les déplacements de l'infirmier.

Gouéné est promis à devenir un CSCOM selon la nouvelle carte sanitaire 2007-2012.

Depuis 2008, VAG a cessé d'exporter les médicaments au centre de santé. Une loi française l'interdit. Mais aussi, Le centre de santé peut maintenant être autonome sur ce plan, puisqu'il vend ses médicaments à la population.


Un infirmier qualifié pour le centre de santé:

Un infirmier qualifié a été formé à l'école "La chaîne grise" à Sikasso. En octobre 2006, un infirmier qualifié s'est installé à Gouéné. Après 3 mois d'essai VAG s'engage à payer son salaire pendant 1 an (jusqu'à fin 2007). Le village doit prendre la relève.

Son salaire est financé par Vivre à Gouéné. C'est toujours lui qui est en poste en février 2012, quand nous apprenons que le Cscom est effectif.

En 2009, VAG continue à salarier l'infirmier en attendant la relève par le CSCOM. En octobre, cela fera trois ans que VAG aura soutenu ce poste, et cela devra s'arrêter, en tant que extrême limite de nos engagements. A noter que le village participe pour 10%.

Son salaire est finalement financé par Vivre à Gouéné jusqu'en février 2012, date de l'avènement du Cscom pour ce centre de santé.

Changement de l'infirmier en début 2014.


Le centre de santé devient un CESCOM:

Le centre de santé de Gouéné est en bonne voie de devenir un CSCOM (2007). En février 2012, accession finalisée au Cscom pour ce centre de santé. VAG cesse de financer l'infirmier et considère que le centre de santé est désormais pourvu de tout son équipement

En 2014, nous sommes alertés par Ciborogola au sujet de la vétusté du centre de santé, locaux et équipement. Mais ce centre qui est désormais Cescom doit désormais être complètement pris en charge par l'état.

En 2015, nous saluons le nouvel infirmier Mamoudou Omar Keita, aidé par l'irremplaçable Jakalia, tous deux flanqués de pas moins de cinq stagiaires, si on compte celle de Salimata la matrone (sage femme) La matrone traditionnelle est là aussi pour aider aux accouchements.
On évalue à 4500 le nombre de consultations par an. Les causes de consultation sont par ordre de fréquence: le paludisme, les infections respiratoires aigües, les diarrhées, les infections sexuellement transmissibles.
Salimata a pris de l'assurance et semble à l'aise et efficace dans son poste. La maternité est bien tenue, propre, mais vétuste.  Un plan de reconstruction de la maternité, selon les normes en vigueur au Mali, est semble t il à l'étude. 
Une clôture pour ces deux établissements de santé est aussi souhaitée, toujours contre la divagation des animaux.